Le graphisme en déclin, l’IA en cause

Le graphisme en déclin, l’IA en cause

13 arguments de ChatGPT 4 contre l’IA dans le graphisme

Voici les réponses développés contre l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le graphisme par ChatGPT 4

 

Combat entre un graphiste et un robot IA

1.

Appauvrissement de la créativité humaine

L’IA fonctionne en recyclant des données existantes. En graphisme, cela peut aboutir à une homogénéisation des visuels, limitant l’originalité et la créativité propre à l’humain. On risque une surabondance de designs similaires, voire stéréotypés.


2.

Perte d’emplois pour les graphistes

L’automatisation des tâches graphiques par l’IA peut remplacer les graphistes humains dans certaines missions (logos, affiches, illustrations), menaçant leur emploi, surtout dans les secteurs à petit budget.


3.

Plagiat et violation de droits d’auteur

L’IA apprend à partir de milliers d’œuvres sans toujours respecter les droits d’auteur. Elle peut générer des images qui ressemblent fortement à des œuvres protégées, posant de sérieux problèmes légaux et éthiques.


4.

Absence d’intention artistique

L’IA ne comprend pas les émotions, les symboles ou les contextes culturels profonds. Elle ne fait qu’imiter. Un visuel créé par IA manque donc d’intention artistique sincère, ce qui limite sa portée expressive.


5.

Standardisation visuelle

Les outils d’IA utilisent souvent les mêmes ensembles de données, ce qui conduit à une uniformisation des styles graphiques. Cela nuit à la diversité esthétique et à l’identité visuelle unique que chaque graphiste peut proposer.


6.

Dévalorisation du travail graphique

Quand une IA peut générer en quelques secondes ce qu’un graphiste met des heures à faire, certains clients tendent à dévaloriser le travail humain, tant sur le plan artistique que financier.


7.

Biais intégrés dans les modèles

Les IA peuvent reproduire des biais raciaux, sexistes ou culturels présents dans les données d’entraînement. En graphisme, cela peut mener à la création de visuels inappropriés, stéréotypés, voire offensants.


8.

Absence de collaboration humaine

Le graphisme est souvent un travail collaboratif entre le client et le créatif. L’IA ne permet pas cette interaction riche, basée sur l’écoute, l’échange d’idées et la co-création.


9.

Perte de la touche artisanale

Le design manuel ou semi-manuel possède une texture, une imperfection et une originalité qu’aucune IA ne peut reproduire avec authenticité. Cette “patte” humaine donne souvent du caractère aux œuvres.


10.

Manipulation ou création de fausses images

L’IA peut générer des images trompeuses ou manipulées (deepfakes, faux visuels publicitaires), ce qui alimente la désinformation ou la malhonnêteté commerciale.


11.

Dépendance technologique

À force de s’appuyer sur l’IA, les entreprises et les créatifs risquent de perdre des compétences fondamentales en graphisme, et de devenir dépendants d’outils qu’ils ne maîtrisent pas totalement.


12.

Uniformisation culturelle

L’IA est souvent formée avec des datasets occidentaux. Cela marginalise les styles visuels non occidentaux et contribue à une domination culturelle visuelle, au détriment de la diversité graphique mondiale.


13.

Atteinte à l’éthique professionnelle

Certains designers utilisant l’IA ne déclarent pas toujours leur recours à celle-ci. Cela peut tromper les clients sur la nature du travail fourni, et poser des questions sur la transparence du processus créatif.


 

Nouvelle question posée : sur la dépense energétique et la pollution engendrée par recherche pour une seule image

14.

Coût énergétique et impact environnemental

La génération d’images par IA, en particulier avec des modèles puissants comme ceux utilisés dans le graphisme, nécessite une puissance de calcul importante. Chaque requête peut consommer l’équivalent en énergie de plusieurs recherches Google. Cela engendre une empreinte carbone significative, surtout à grande échelle. À titre d’exemple, la génération d’une seule image peut impliquer des centaines de calculs sur des serveurs énergivores, contribuant à la pollution numérique et au réchauffement climatique. L’illusion de gratuité ou de rapidité cache en réalité un coût environnemental réel.


Comparaisons émissions CO2 et IA

Il ne faut pas oublier que ces chiffres et réponses, c’est une ChatGPT 4 qui répond et ne pas oublier Terminator ! 🙂 )


Le Design Thinking

Le Design Thinking

Tout sur le Design Thinking et les étapes pour appliquer cette méthode

Quel que soit le problème que vous cherchez à résoudre, le produit ou le service que vous désirez créer en vous appuyant sur l’approche du Design Thinking, cet article est fait pour vous.
Découvrez-y le Design Thinking, sa définition, les étapes à suivre pour l’appliquer et des outils pratiques.

 

Design-Thinking - Design Studio 45

Design Thinking : définition  Le Design Thinking est une approche créative et centrée sur l’utilisateur pour résoudre
les problèmes et stimuler l’innovation.
Cette approche met l’accent sur la compréhension profonde des besoins des utilisateurs, la génération d’idées créatives, la création de prototypes et le test itératif. Le Design Thinking favorise l’empathie, la collaboration multidisciplinaire et l’expérimentation pour développer des solutions qui répondent véritablement aux besoins des utilisateurs. Il s’agit donc d’une méthode d’intelligence collective encourage également à remettre en question les hypothèses, à repenser les problèmes de manière holistique  et à adopter une approche itérative pour parvenir à des résultats efficaces.

#Avantages et bénéfices du Design Thinking

Le Design Thinking offre plusieurs avantages, parmi lesquels :

  • Une innovation centrée sur l’humain. Le Design Thinking met les besoins des utilisateurs au premier plan, ce qui permet de concevoir des solutions véritablement adaptées. En comprenant les utilisateurs, leurs problèmes et aspirations, le Design Thinking favorise la création de produits et services plus pertinents et engageants au sein des entreprises de tous secteurs.
  • Une approche itérative et adaptative. Le Design Thinking encourage l’expérimentation, les tests et les ajustements continus pour résoudre une problématique. En adoptant une mentalité itérative, cette méthode permet d’apprendre rapidement, de réduire les risques d’échec et de créer des solutions améliorées au fil du temps.
  • Collaboration et multidisciplinarité. Le Design Thinking favorise la collaboration entre des experts de divers domaines. En valorisant l’esprit collectif et en rassemblant des compétences et des perspectives variées, le Design Thinking permet de générer des idées créatives et de résoudre les problèmes de manière holistique, conduisant à des solutions plus complètes et innovantes.

Histoire et évolution du Design Thinking 

Né dans les années 1960, le Design Thinking s’est popularisé dans les années 1990 grâce à des institutions comme Stanford et IDEO. Initialement axé sur le design de produits physiques, le Design Thinking s’est étendu à d’autres domaines, tels que le design de services, l’innovation sociale et la transformation organisationnelle. Au fil des décennies, le Design Thinking a évolué en intégrant de nouvelles perspectives et approches, reposant sur cinq principes clés, détaillés plus bas. Aujourd’hui, le Design Thinking est largement utilisé
pour relever les défis complexes et stimuler l’innovation centrée sur l’humain, s’adaptant aux changements technologiques
et sociétaux tout en restant fidèle à ses principes fondamentaux.
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Design-Thinking-Post-it - Design Studio 45
Un tableau de brainstorming pour une approche Design Thinking[/caption]

 

Les principes clés du Design Thinking, en cinq étapes  

La D-School, l’école de design de Stanford, est devenue une référence internationale dans le domaine du Design Thinking, attirant des étudiants, des chercheurs et des professionnels du monde entier qui souhaitent acquérir des compétences et des connaissances en matière d’innovation centrée sur l’humain. Découvrez ci-dessous les cinq étapes du Design Thinking qu’elle promeut.

#Les cinq étapes de la D-School pour le Design Thinking

L’approche du Design Thinking se décompose généralement en cinq étapes :

  1. Empathie : Comprendre les besoins, les motivations et les défis des utilisateurs. Cela implique d’observer, d’écoute et d’interagir avec les utilisateurs pour acquérir une compréhension profonde de leur expérience.
  2. Définition du problème. Reformuler et définir clairement le problème à résoudre, en se basant sur les informations recueillies lors de la phase d’empathie. Il s’agit de cerner le problème sous-jacent et de définir des objectifs clairs.
  3. Idéation. Générer un large éventail d’idées créatives pour résoudre le problème identifié. Il n’y a pas de limite à la créativité à ce stade, et l’accent est mis sur la quantité plutôt que sur la qualité des idées.
  4. Prototypage. Créer des prototypes tangibles des idées sélectionnées lors de la phase d’idéation. Les prototypes peuvent prendre différentes formes, allant de maquettes physiques à des maquettes numériques ou à des simulations.
  5. Test et itération. Soumettre les prototypes aux utilisateurs et recueillir leurs retours. Cela permet de valider ou d’itérer les idées et les prototypes en fonction des retours d’expérience des utilisateurs. Ce processus itératif continue jusqu’à ce qu’une solution satisfaisante soit atteinte.

Design-Thinking---Head - La tête - Design Studio 45

Les cinq étapes du Design Thinking

 

Comment trouver l’inspiration en Design Thinking ?  

L’inspiration en Design Thinking repose sur la compréhension des besoins des clients ou des utilisateurs et l’identification
des problèmes à résoudre. Cette méthode implique une immersion profonde dans l’univers des utilisateurs, en observant,
écoutant et développant une empathie pour leurs défis. La phase d’inspiration du Design Thinking consiste à recueillir
des informations auprès des utilisateurs finaux, à explorer d’autres industries et à analyser les tendances émergentes
pour générer des idées novatrices. C’est un processus de recherche et de découverte qui vise à stimuler la créativité
et à générer des solutions centrées sur les utilisateurs. Selon le Design Thinking ramené à trois étapes par Tim Browne,
ces éléments constituent d’ailleurs la phase dite d’inspiration : comprendre.

 

Cas pratique : exemple d’approche Design Thinking  

Vous comprenez désormais le principe du Design Thinking, mais peinez à l’imaginer mis en pratique ? Un exemple d’application du Design Thinking relaté dans la Harvard Business Review est le cas du Golden Gate Regional Center (GGRC). GGRC, fournisseur de services aux personnes handicapées, a utilisé le Design Thinking pour repenser ses services. Grâce à une immersion dans la vie des parents d’enfants porteurs de handicaps (empathie), l’équipe de GGRC a commencé par identifier les émotions et les défis des parents grâce à des entretiens et des visites à domicile. Ils ont identifié les problèmatiques, notamment les longs délais d’attente (définition du problème). En utilisant des méthodes de brainstorming, des idées audacieuses ont été proposées, notamment l’utilisation d’un Winnebago, une marque américaine de camping-car, pour réaliser des évaluations dans les quartiers (idéation). Le prototypage de cette solution a permis de réduire les délais d’attente et d’améliorer l’expérience des familles (prototypage). Les données et retours d’expérience ont ensuite permis de continuer d’améliorer leur approche (test et itération). Ce cas démontre comment le Design Thinking peut conduire à des solutions innovates pratiques, centrées sur les consommateurs, avec le potentiel de changer des vies !

 

Design-Thinking---Engrenages - Design Studio 45

Les outils du Design Thinking 

(là c’est l’instant PUB d’ADOBE, désolé…. 😉 Mais l’article était intéressant malgré cela.

Le Design Thinking est un processus collaboratif qui nécessite d’avoir accès aux outils appropriés !
Si vous ne savez pas par où commencer, pas de panique : découvrez ci-dessous les meilleurs outils pour la résolution de problèmes avec le Design Thinking.

Les outils de conception numérique pour le Design Thinking  

Vous venez d’appliquer les trois premières phases de conception du Design Thinking et arrivez à l’étape du prototypage. Devant les contraintes financières possibles, un prototype numérique est invariablement moins cher et plus souple que son homologue physique. Pour concevoir, visualiser et approfondir tous vos designs, choisissez un outil numérique capable de manipuler vos idées pendant une séance de brainstorming ou de refléter les résultats de tests comme Adobe Substance 3D ou encore de donner vie à vos concepts d’appli ou de pages web comme Adobe XD. Grâce à Adobe, vous trouverez forcément l’outil de conception adapté à vos besoins pour une approche Design Thinking.

Les outils de collaboration pour le Design Thinking  

Le partage des derniers designs avec vos équipes, vos consommateurs et votre public est une étape incontournable et récurrente de la pensée créative. Les outils de la suite Design d’Adobe Cloud sont accessibles à distance et à tout moment, afin d’impliquer un maximum de collaborateurs dans votre design dès les premières étapes du projet. Vous savez désormais tout sur la méthode du Design Thinking ! À votre tour d’utiliser cette approche révolutionnaire pour la résolution de problèmes et la création de tous vos projets.